Le harcèlement de rue est un phénomène d’ampleur dans les villes suisse. Une enquête lausannoise a révélé en 2016 que 72% des femmes entre 16 et 25 ans en avaient été victimes dans l’année. Le harcèlement de rue consiste en des paroles, des comportements ou des gestes irrespectueux, menaçants ou humiliants, ciblant une personne, ou des groupes de personnes, dans des lieux publics. Le harcèlement de rue est avant tout un harcèlement sexiste, puisqu’il touche principalement des femmes et des personnes LGBTIQA*. Le harcèlement de rue n’est pas l’apanage d’une classe sociale ou d’une origine, mais d’un genre : le masculin. En effet, dans l’énorme majorité, ce comportement est celui d’hommes, bien souvent  d’ici et installés, qui agissent, seuls ou en groupe,  de manière inadmissible. Rappelons que le harcèlement de rue n’est que la face plus ou moins visible de ces comportements,  la majorité des agressions sexistes violentes se passant dans la sphère privée.

Langage inclusif, âmes sensibles s’abstenir.

La crise sanitaire aura eu le mérite de nous rappeler qu’il y a des métiers indispensables et d’autres qui le sont moins. Des métiers majoritairement féminins ont montré qu’ils étaient essentiels à la bonne marche de la société.

Une séance en présence d’un public tout particulier et très bienvenu : le Collectif Grève des Femmes* / Grève Féministe de la Riviera, avec qui notre groupe a déposé un postulat. Il a aussi été question de panneaux solaires, de chauffage à distance, de végétalisation des toitures, de congé paternité… un tournant féministe et écologiste confirmé?

Les veveysannes à côté de la plaque, mais elles ne lâchent rien. Le groupe Décroissance-Alternatives les soutient en déposant une interpellation en séance du Conseil communal du 14 novembre 2019.