Vetropack a décidé de fermer son site, malgré le fait que l’entreprise dispose d’un bénéfice net en hausse de 2,8% en 2023 qui se chiffre à 63,3 millions de francs, malgré les conséquences immenses pour les employé.e.s et pour la filiale du verre en Suisse, malgré la mobilisation des employé.e.s de l’usine, du monde politique et des syndicats, malgré des propositions de toutes parts, dont des pistes d’aides fédérales pour l’achat d’un nouveau four à fusion en 2025, plus écologique et économique. Le fait que les mesures d’incitation diverses n’aient pas convaincu l’entreprise Vetropack de maintenir le site de Saint-Prex est d’autant plus regrettable que des solutions viables semblent avoir été proposées.

Toutefois, d’autres solutions sont possibles pour maintenir la filière du verre et devraient être étudiées par le Conseil d’Etat qui selon nous ne doit pas s’arrêter à la décision de fermeture de Vetropack. Laissez passer aujourd’hui l’opportunité d’y réfléchir serait contraire à la volonté politique manifestée par la résolution du 19 mars. De plus, une motion est en cours au niveau fédéral pour garantir la survie des industries stratégiques. Le canton de Vaud peut ici faire figure d’exemple. Dans ce contexte, il paraît aussi important de savoir quel est le projet de Vetropack pour la suite du site de Saint-Prex.

Nous aurons l’honneur d’accueillir Cédric Durand en juin pour une conférence en plein air autour des thèmes de son dernier livre, co-écrit avec Ramzig Keucheyan : COMMENT BIFURQUER – Les principes de la planification écologique.

Notre mode de vie est profondément imbriqué avec des activités énergivores ainsi qu’une consommation massive de produits industriels, à l’utilité discutable et à courte durée de vie. Promouvoir la sobriété, c’est aller vers un autre mode de vie, à faible empreinte écologique. Celui-ci ne peut être atteint qu’à l’aide d’une stratégie double. D’une part, en posant des limites aux excès de consommation énergétique et d’autre part, en proposant des alternatives viables à nos pratiques.

Dans le cadre du déploiement du crédit-cadre de 50 millions de francs pour les infrastructures touristiques « 4 saisons » voté par le Grand Conseil, le Conseil d’Etat a annoncé sa décision de renforcer son soutien à la rénovation du centre de congrès de Montreux (2M2C) afin d’optimiser la performance énergétique du bâtiment. Cette aide constitue une aide à fonds perdus d’un montant de 10 millions de francs, dont 8’300’000 sont issus de ce crédit-cadre. Si, dans un contexte de transition, un plus ample soutien étatique en matière d’économie d’énergie sur les bâtiments est important, le lien entre la transition des régions de montagne au tourisme 4 saisons et ce projet ne nous semble pas si évident.

Envie de lire cet été ? Voici quelques ouvrages proposés par des membres de da.

Alors qu’il proposait cette mesure cet été dans le cadre de la campagne à l’élection complémentaire à la Municipalité, le municipal élu, Yvan Luccarini (da.), avec son service, a mis sur pied le projet de bons pour soutenir l’économie locale. Les bons BienWenue sont disponibles dès le 14 décembre 2020.

Le Conseil d’Etat a présenté aujourd’hui son projet de budget pour 2021. Ensemble à gauche critique un budget qui ne répond pas de manière adéquate aux besoins sociaux provoqués par les conséquences sociales de la pandémie de Covid-19. Communiqué de presse.

La Municipalité de Vevey a pris la décision de fermer l’accès automobile au quai Perdonnet et à certaines rues de la vieille ville. Alors que ces mesures sont saluées par de nombreux·ses habitant·es, certains commerçant·es y voient la mort annoncée de leur enseigne.

La crise sanitaire aura eu le mérite de nous rappeler qu’il y a des métiers indispensables et d’autres qui le sont moins. Des métiers majoritairement féminins ont montré qu’ils étaient essentiels à la bonne marche de la société.

Un spectre hante certain·es conseiller·ères d’État PLR: la décroissance. Et iels le font savoir, profitant de leur tribune médiatique pour discréditer ce mouvement, détournant ainsi le regard sur l’énorme responsabilité de leur système économique dans la crise.