Lors des élections de cette année, décroissance alternatives (da.) a fait décoller son nombre de candidades et son nombre d’élu·es… ainsi que les sommes dépensées, malgré, comme d’habitude, une considérable activité militante bénévole. En toute transparence, nous avons décidé de publier nos comptes de campagne pour les élections communales.

Non à la LMPT dangereuse et contraire aux droits humains, Oui pour une Suisse sans pesticides de synthèse, liberté de vote pour l’initiative pour une eau potable propre, Non à une loi CO2 insuffisante au niveau écologique et qui vise à taxer les classes moyennes et populaires de manière disproportionnée sans taxer les vrais pollueurs (grandes entreprises et la place financière), et enfin Oui à la loi Covid afin de maintenir des soutiens indispensables.

Les crises climatique, sociale et sanitaire sont liées et notre système actuel ne peut pas les résoudre. Nous devons nous organiser, nous mobiliser et faire grève pour une transition écologique et socialement juste. Toustes présents-es à la Grève pour l’Avenir ce vendredi 21 mai dès 11h59, heure à laquelle nous sonnerons l’alarme climatique à la Place du marché de Vevey !

Dans le cadre des élections communales, il apparaît important pour décroissance-alternatives de se positionner par rapport à une question qui fait débat et qui interpelle une partie de la population : celle du sentiment de sécurité dans la ville. Pour ce faire, il convient en premier lieu de définir ce que sont l’insécurité et le sentiment d’insécurité, de s’appuyer notamment sur les chiffres à disposition et d’en tirer une analyse politique et des propositions concrètes.

Non à la xénophobie, non à la loi sur la chasse qui risquerait de faire disparaitre encore plus d’espèces, non au piège des déductions fiscales, oui au congé paternité bien qu’il soit loin des revendications d’un vrai congé parental et non aux avions militaires superflus.

La crise sanitaire aura eu le mérite de nous rappeler qu’il y a des métiers indispensables et d’autres qui le sont moins. Des métiers majoritairement féminins ont montré qu’ils étaient essentiels à la bonne marche de la société.

Tout s’arrête. Et après? On repart ou on réfléchit? Le monde s’est mis en suspens. Arrêté, son équilibre vacille. S’il ne tombait pas jusqu’alors, c’est qu’il avançait à marche forcée, brûlant les dernières énergies fossiles, surexploitant la planète et creusant les inégalités. Comment se remettra-t-il en marche?

La lutte contre le COVID-19 a justifié de conférer des pouvoirs extraordinaires aux autorités, mais elle a aussi mis hors fonction, pour des raisons sanitaires, tous les contrepoids aux exécutifs. Nul ne sait combien de temps cette situation va durer, mais il est à craindre qu’elle se prolonge plusieurs mois.

Nous pensons dès lors qu’il est nécessaire de rétablir les institutions démocratiques dans toute la mesure du possible, notamment en trouvant des solutions pour que les conseils communaux assument leurs fonctions.