La première version, datant de 2020 était jugée largement insuffisante par un audit de l’EPFL notamment. En effet, les mesures proposées n’auraient permis une baisse d’émission CO2 de seulement 8%, contre les 50%-60% avancés. Malheureusement, et bien que la nouvelle version admette explicitement les manquements de la précédente, elle ne développe guère en quoi et comment les nouvelles mesures proposées sont plus ambitieuses.
Décroissance alternatives vous invite à voter OUI le 9 février à l’initiative pour la responsabilité environnementale.
L’initiative demande que les activités économiques n’utilisent des ressources et n’émettent des polluants que dans la mesure où les bases naturelles de la vie sont conservées. Cet objectif devra être atteint par des mesures socialement acceptables en Suisse et à l’étranger.
L’initiative est un excellent moyen de faire pression sur le gouvernement dont la majorité bourgeoise défend un système économique fondé sur la quête de profit des grandes entreprises. Face au désastre écologique et social de ce système mortifère, cette initiative relève de l’évidence. Le 9 février, mobilisons-nous dans les urnes !
Décroissance alternatives s’est engagée sur les stands pour récolter des signatures pour une campagne nationale qui demande aux multinationales de devenir enfin responsables. La nouvelle initiative a récolté 180’000 signatures en seulement 15 jours!
On pouvait lire dans le 24h du 26 août que les arguments contre le nucléaire étaient en premier le danger, en second les déchets et en troisième le coût. Or, il manque à cette liste un autre argument majeur qui est que le nucléaire n’est pas renouvelable : son exploitation nécessite l’extraction d’une ressource enfouie dans le sol, comme le pétrole.
Un comité vous invite à signer un référendum contre le stationnement payant à Plan-Dessus. Le référendum est un droit démocratique très important et nous le défendons. Encore faut-il que les raisons de s’opposer soient bonnes. Nous avons sept raisons de NE PAS SIGNER ce formulaire et nous les partageons dans cet article
Vetropack a décidé de fermer son site, malgré le fait que l’entreprise dispose d’un bénéfice net en hausse de 2,8% en 2023 qui se chiffre à 63,3 millions de francs, malgré les conséquences immenses pour les employé.e.s et pour la filiale du verre en Suisse, malgré la mobilisation des employé.e.s de l’usine, du monde politique et des syndicats, malgré des propositions de toutes parts, dont des pistes d’aides fédérales pour l’achat d’un nouveau four à fusion en 2025, plus écologique et économique. Le fait que les mesures d’incitation diverses n’aient pas convaincu l’entreprise Vetropack de maintenir le site de Saint-Prex est d’autant plus regrettable que des solutions viables semblent avoir été proposées.
Toutefois, d’autres solutions sont possibles pour maintenir la filière du verre et devraient être étudiées par le Conseil d’Etat qui selon nous ne doit pas s’arrêter à la décision de fermeture de Vetropack. Laissez passer aujourd’hui l’opportunité d’y réfléchir serait contraire à la volonté politique manifestée par la résolution du 19 mars. De plus, une motion est en cours au niveau fédéral pour garantir la survie des industries stratégiques. Le canton de Vaud peut ici faire figure d’exemple. Dans ce contexte, il paraît aussi important de savoir quel est le projet de Vetropack pour la suite du site de Saint-Prex.
Le jour du dépassement correspond au jour de l’année où nous avons consommé plus de ressources naturelles que ce que la planète peut régénérer en une année. C’est le jour où les ressources de la Terre seraient épuisées si tous les habitant.e.s du monde vivaient comme la population suisse. Ainsi, à partir du 27 mai 2024, la Suisse vit à crédit.
Afin de participer à construire une conscience collective et partagée autour de cet événement et des enjeux de consommation des ressources qu’il représente, le présent postulat demande au Conseil d’Etat d’étudier l’opportunité de faire connaître chaque année le jour du dépassement Suisse et les enjeux qui lui sont liés par tous les moyens possibles. Par exemple, à travers des campagnes d’actions, de communication et de sensibilisation sur le territoire cantonal.
Nous aurons l’honneur d’accueillir Cédric Durand en juin pour une conférence en plein air autour des thèmes de son dernier livre, co-écrit avec Ramzig Keucheyan : COMMENT BIFURQUER – Les principes de la planification écologique.
Notre mode de vie est profondément imbriqué avec des activités énergivores ainsi qu’une consommation massive de produits industriels, à l’utilité discutable et à courte durée de vie. Promouvoir la sobriété, c’est aller vers un autre mode de vie, à faible empreinte écologique. Celui-ci ne peut être atteint qu’à l’aide d’une stratégie double. D’une part, en posant des limites aux excès de consommation énergétique et d’autre part, en proposant des alternatives viables à nos pratiques.
« Pensez-vous que les ZAD sont LA solution pour le logement des précaires climatiques ? »
L’interaction entre les conditions de vie socio-économiques et le dérèglement climatique sont au cœur des préoccupations que nous amenons au Parlement. Avec l’augmentation fulgurante de la précarité, la garantie constitutionnelle du droit au logement est en péril. Notre groupe craint qu’à l’avenir, les conséquences du dérèglement climatique poussent les plus précaires à s’établir dans des « Zones à Défendre » (ZAD), devenant alors plus exactement des bidonvilles. Il est nécessaire de souligner que ce qui est volontiers qualifié de ZAD n’est pas forcément un choix de vie ou une conviction idéologique. Nous condamnons d’avance la stratégie qui consisterait à dissimuler la précarité derrière des faux-semblants politiques ou culturels.
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