Non au bradage du Rivage !

Quoi, encore le Rivage ? on a déjà voté !

Oui mais en 5 ans, tout a changé !

 

En 2007, vous deviez répondre d’un seul OUI ou d’un seul NON à 6 questions. Pour approuver le sauvetage du château de l’Aile, vous deviez accepter aussi la vente du Restaurant du Rivage.

Aujourd’hui, il n’est question que du Rivage : approuverez-vous définitivement la vente du Restaurant du Rivage, ou la refuserez-vous ? Pour décider cette fois-ci en toute liberté sur l’avenir de ce lieu, signez le référendum !

En 1998, la commune de Vevey avait acheté le Château de l’Aile 5,5 millions « en vue de réaliser un centre récréatif, culturel et hôtelier ». Mais ce projet n’a débouché sur rien ; pas plus que les essais de trouver d’autres utilisations à ce château, ou de le vendre. Pendant ce temps le bâtiment se dégradait et les travaux de rénovation qui auraient été nécessaires devenaient de plus en plus importants et coûteux.

Fin 2006, le milliardaire Grohe proposa de racheter le château pour 1 franc symbolique, en s’engageant à le rénover complètement. Mais la société Projet 109 SA – associée à M. Grohe sans qu’on ait jamais bien su ni comment ni pourquoi – profitait des circonstances et exigeait que la commune lui vende à un prix d’ami la parcelle du Restaurant du Rivage, comme prime pour l’avoir débarrassée du Château.

Après presque 10 ans d’échecs, les autorités étaient prêtes à tout pour se débarrasser de ce qui était devenu leur cauchemar et cédèrent à ce chantage : la vente du Restaurant du Rivage, ou la ruine du château.

Evidemment, pour convaincre la population, elles dorèrent un peu la pilule : vraie merveille, le bâtiment qui remplacerait le restaurant était censé dynamiser le quartier et constituer « un élément essentiel de la revitalisation de la salle del Castillo ». Un foyer commun avec la Salle Del Castillo, un accès au Jardin du Rivage, un restaurant bio avec produits du terroir, une unité d’accueil pour la petite enfance, des logements, un « centre de formation au développement durable », un site internet et un festival des arts numériques, le tout emballé dans un label minergie, devaient y trouver place.

Cinq ans après, ce projet a perdu ses appâts : La rénovation actuellement en cours de la Salle Del Castillo ne prévoit plus aucun lien avec ce futur bâtiment voisin. Le restaurant n’est même pas imposé par le plan partiel d’affectation ; quant à savoir s’il sera bio et local, c’est encore une autre affaire ! La place de l’unité d’accueil pour la petite enfance est certes réservée. Mais si la crise des finances communales ne permet pas sa mise en place dès l’achèvement du bâtiment, combien de temps le restera-t-elle ? Le centre pour le développement durable semble de plus en plus fumeux, pour ne rien dire du festival des arts numériques. Le logement par contre a sa place assurée, mais on peut parier qu’il sera plutôt de luxe et à vendre que subventionné en location. Tout cela dans un bâtiment d’un volume excessif pour le site, même le Tribunal cantonal le dit !

Les raisons qu’on pouvait avoir en 2007 d’approuver la vente du restaurant ont donc disparu :
• ce n’est plus nécessaire pour assurer la sauvegarde du Château de l’Aile en tant que monument historique, puisque celui-ci est définitivement vendu, sans retour ni dédommagements possibles, et que sa rénovation est en bonne voie ;
• le bon fonctionnement de la Salle Del Castillo rénovée ne dépend plus du bâtiment qu’on y prévoit ;
• et celui-ci ne sera pas d’utilité publique.

En 2007, Projet 109 SA a profité des circonstances : à tort ou à raison, les autorités et la population ont cru être obligées, pour sauver le Château de l’Aile, de vendre à bas prix le Restaurant du Rivage.

Aujourd’hui, c’est à la collectivité que les circonstances sont favorables : si nous laissons intact l’acte de vente approuvé en 2007, il s’annulera tout seul le 31 décembre de cette année.

Au lieu de prolonger sa validité, comme le propose la municipalité, profitons à notre tour des circonstances pour nous délivrer de ce contrat signé sous contrainte.

 

Si vous tenez à votre droit constitutionnel de référendum, alors que certains partis du conseil communal voulaient vous en priver,

Si vous pensez que ce qui a été décidé par le peuple ne peut être modifié que par le peuple,

Si vous ne comprenez rien à la « décision du conseil communal du 8 novembre »,

Si vous voulez que cette magnifique parcelle au bord du lac puisse être vendue à son prix réel,

Si vous espérez qu’un temps de réflexion permettra de faire mieux en ce lieu cher à la vie et au cœur des Veveysans,

signez
le
référendum !

Formulaire de signatures
Attention: à retourner impérativement avant le 28 novembre 2012
ä l'adresse ci-dessous

Renseignements et feuilles supplémentaires
au Comité référendaire « Non au bradage du Rivage », case postale 481, 1800 Vevey 1.

Soutien financier :
Référendum Rivage, 1800 Vevey, IBAN CH17 0834 9001 K900 1233 7 (CER, CCP 30-38248-4, Compte K9001- 23-37).

 

 

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